Luc 1, 44 : Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l'enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein.
Un enfant qui tressaille dans le sein de sa mère. Cet enfant qui, selon ce qu’avait annoncé l’ange, devait être rempli du Saint-Esprit dès le sein maternel (Luc 1, 15) fut saisi d’une grande joie lorsqu’il entendit la salutation de Marie portant en elle l’enfant de la promesse. La grande joie que procure l’avènement du Messie (Luc 2, 10), voilà de quoi il est question dans ce passage. D’ailleurs, Jean exprimera à nouveau cette joie parfaite quelques années plus tard, lorsque, cette fois, il entendit la voix du Messie Lui-même (Jean 3, 29).
Ces méditations avaient pour objectif de nous faire revenir sur le vrai sens de Noël; l’avènement du Sauveur, annoncé par les prophètes, né d’une vierge sous la loi, dans la plus profonde humilité, adoré des hommes et des anges, bousculant raisonnements et traditions, rendant l’impossible possible. Mais, dans toutes ses choses, n’oublions pas que tout ce que Jésus a dit et fait, servait à la révélation du cœur de Dieu, le Père, et, ainsi, nous faire entrer dans une pleine communion avec Lui.
Aujourd’hui encore, réjouissons-nous de Sa venue qui apporta le Salut dans le monde mais aussi de la promesse de Son retour prochain, qui apportera la délivrance à tous ceux qui l’attendent !
C’est pourquoi, comme nous y invite l’écriture par le Saint-Esprit :
Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs (Héb 3, 7).
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